Quand on aime, on ne compte pas : « Les mathématiques me sortiront de Grenoble ». Le jeune homme qui s’exprime ainsi se donnera plutôt à la littérature. Qui est-ce ? |
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25-02-2017 |
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A Grenoble, en 1799, âgé de 16 ans, le jeune Henri Beyle s’ennuie.
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A l'Ecole Centrale de la ville, tout juste créée, il décroche le premier prix de mathématiques.
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Grâce à cette distinction, il peut quitter le Dauphiné pour Paris, en vue de préparer l’Ecole Polytechnique.
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Dans La vie de Henry Brulard, son principal récit autobiographique, Stendhal revient sur cet épisode.
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Il explique que l’une de ses motivations dans l’étude des mathématiques était l’espoir qu’elles lui permettraient de quitter sa ville.
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Une fois à Paris, l’une de ses premières décisions est de renoncer à se présenter au concours de l’Ecole Polytechnique.
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Mais Stendhal ajoute que c’est de l’étude des mathématiques que lui vient son horreur de l’hypocrisie.
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Ce combat-là, il ne l’a jamais abandonné.
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