Quand on aime, on ne compte pas : « Japon ». Sur le marché immobilier nippon, le prix d’une maison neuve baisse dès le lendemain de son achat. Vrai ou faux ?
Les
Japonais préfèrent acheter de l’immobilier neuf.
Le marché
de l’ancien s’en trouve pénalisé.
Le prix
d’une maison se décompose au Japon en deux parties : le terrain et le
bâti.
La partie
bâtie, souvent peu entretenue, est renouvelée après une trentaine
d’années : telle une machine amortie, sa valeur d’échange se déprécie avec
le temps.
Le terrain,
rare, n’est en revanche pas amorti.
Mais il se
trouve qu’après avoir diminué de 70% entre la bulle de 1990 et 2005, le prix
des terrains japonais est quasi-stable depuis.
Le prix
total d’une maison neuve se trouve ainsi être aujourd’hui la somme d’un prix de
terrain stable et d’un prix des murs en diminution tendancielle.
D’autres
facteurs peuvent affecter le prix de l’immobilier : la construction d’une
nouvelle gare à proximité peut par exemple doper le marché.
Mais, sauf
cas particuliers, celui qui achète une maison neuve au Japon est depuis
quelques années à peu près sûr de réaliser une moins-value s’il la revend plus
tard.