Quand on aime, on ne compte pas : « Avion ». Embarquement aléatoire, par rangée, par colonne : quelle est la façon la plus rapide de faire monter les passagers dans un avion ?
Jason Steffen, un jeune
astrophysicien américain aux centres d’intérêt éclectiques, a réalisé des
expériences d’embarquement dans une réplique de Boeing 757, avec le concours de
72 volontaires d'âges variés et chargés de bagages à main.
Plusieurs techniques ont été mises
en œuvre.
La méthode courante des compagnies
aériennes pour les vols avec sièges attribués – par blocs successifs de rangées
de l’arrière vers l’avant de l’appareil – a demandé entre 6 et 7 minutes.
La méthode aléatoire, pratiquée par
les compagnies low cost lorsque les
sièges ne sont pas réservés, a réclamé environ 4 minutes et 44 secondes.
La méthode dite Wilma, consistant –
une fois installées les personnes avec enfants – à faire embarquer d’abord les
hublots, de l’arrière vers l’avant, puis les sièges du milieu, et enfin les
couloirs, affiche une durée de 4 minutes et 13 secondes.
Enfin, Steffen a expérimenté une
variante de la méthode Wilma dans laquelle on progresse de l’arrière vers
l’avant, non pas rangée après rangée, mais une rangée sur deux. Résultat :
3 minutes et 36 secondes.
Si elle se révèle la plus performante,
la méthode Steffen a cependant, tout comme la Wilma, peu de chances d’être adoptée par les
transporteurs : elle suppose en effet que les passagers en groupe
renoncent à embarquer en même temps.