Quand on aime, on ne compte pas : Au printemps 2009, le Kunstmuseum de Bâle a organisé une grande exposition Van Gogh. Quel était le premier poste de charges de son budget ?
« Van Gogh ». Au printemps
2009, le Kunstmuseum de Bâle a organisé une grande exposition Van Gogh. Quel
était le premier poste de charges de son budget ?
Réponse : les assurances
Les grandes
expositions artistiques mobilisent des œuvres venues du monde entier, que les
musées se prêtent dans le cadre d’accords de réciprocité, à condition que les
risques de détérioration ou de vol fassent l’objet d’une bonne assurance.
Mais
comment assure-t-on un Van Gogh ?
Tout dépend
du pays d’accueil et du statut, public ou privé, de l’organisateur de
l’exposition.
Dans
certains pays, dont la France,
l’Etat est réputé être son propre assureur lorsque des tableaux ou sculptures
font l’objet de prêts entre musées publics.
Aucune
police d’assurances ne couvre le prêt d’une œuvre du Louvre au musée des
Beaux-Arts de Nantes.
Dans
d’autres pays, telle la Suisse,
et partout lorsque des acteurs privés interviennent, il est en revanche
impératif d’assurer les objets d’art.
Bien que
nombre d’œuvres puissent être considérées comme « inestimables », les
services spécialisés des compagnies d’assurances établissent les primes en
fonction de la valeur marchande théorique, des conditions de transport et de sécurité,
etc.
Avec
l’inflation du prix de l’art, le poste « assurances » en vient à
représenter plus de 25% du budget d’une exposition.
Dans le cas
de l’exposition Van Gogh du Kunstmuseum de Bâle,les assurances ont avoisiné 40% des coûts.