On estime que
l’Hexagone était boisé à 90% à l’époque gallo-romaine.
A la mort
de Clovis (511), les forêts occupent encore environ 80% du territoire.
Des régions
aujourd’hui désertiques, tel l’Aubrac, sont alors couvertes d’arbres.
Le Moyen
Age engage un vaste mouvement de déforestation pour étendre les terres
agricoles dans les plaines.
A la Renaissance, moins
d’un quart de la France
demeure boisé.
La disparition
de la forêt se poursuit au cours des siècles suivants en dépit des reboisements
décidés par Colbert, puis des mesures de protection prises, notamment par
Napoléon, au début du XIXe siècle.
On continue
de défricher, en particulier les pentes de montagne.
En 1850,
seuls 15% du territoire sont encore plantés d’arbres.
Le Second
Empire entreprend une politique active de reboisement, qui se poursuivra
jusqu’à nos jours.
Aujourd’hui,
la forêt occupe 28% de la surface de la France métropolitaine, un niveau en progression
de 12% par rapport à l’année 1991.