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Pour mémoire : « Pertinax ». En 1936, le journaliste Pertinax est, dans L'Echo de Paris, l'un des éditorialistes les plus hostiles à l'intervention en Espagne. Quelle sera son attitude après Munich ?
09-11-2013
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palio

 

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  • André Géraud (1882-1974) est, sous le nom de plume de Pertinax, l'un des éditorialistes les plus écoutés de la presse conservatrice parisienne.

  • Dans les années 30, il dirige la rubrique internationale du quotidien nationaliste de droite L'Echo de Paris.

  • Lorsque, une semaine après le début de l'insurrection militaire en Espagne, Léon Blum se rend à Londres les 23 et 24 juillet 1936 pour s'entretenir avec le gouvernement britannique de la situation au-delà des Pyrénées, Pertinax prend la tête d'une campagne de presse ferment hostile à toute intervention française en faveur des Républicains espagnols.

  • La voix de Pertinax entraîne une large partie de l'opinion publique française et influence la position finalement adoptée par le gouvernement du Front populaire.

  • Deux ans plus tard, le même Pertinax, qui a entre-temps quitté L'Echo de Paris devenu favorable à l'Allemagne et à l'Italie, adopte une attitude résolument hostile aux accords de Munich.

  • Après la défaite de 1940, il s'exile à New York, où il affiche une certaine sympathie pour la France Libre.

  • De retour en France en 1945, il rejoint France Soir.

  • La personnalité de Pertinax est évoquée dans le mémoire de maîtrise* Les méandres de la politique étrangère du gouvernement de Léon Blum face à la guerre d'Espagne entre 1936 et 1937.


* Maxime Aznar,  Les méandres de la politique étrangère du gouvernement de Léon Blum face à la guerre d'Espagne entre 1936 et 1937, Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Montréal, 2007. Lire

 

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