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Pour mémoire : Qu'est-ce qu'un apprenant-compreneur ?
02-04-2013
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  • Selon l'outil Ngram de Google, le mot "compreneur", quasiment inutilisé jusque-là, a fait son apparition dans le vocabulaire français courant au début des années 1970.
  • Son usage culmine vers 1987 et régresse tendanciellement depuis cette époque.

  • La notion de compreneur a été introduite dans le langage de la pédagogie pour évaluer les capacités de lecture des élèves.

  • On distingue les bons compreneurs, les moyens compreneurs, les faibles compreneurs.

  • Parallèlement à celle de compreneur, a été introduite la notion d'apprenant, dont Ngram révèle l'utilisation croissante à partir du début des années 1980.

  • Puis sont venues les catégories d'apprenant-compreneur et ses variantes : apprenant-bon compreneur, apprenant-moyen compreneur, apprenant-faible compreneur, faible apprenant-faible compreneur, etc.

  • Un élève qui fait des efforts mais réussit inégalement est un bon apprenant-moyen compreneur.

  • Un élève doué qui ne travaille pas est un faible apprenant - bon compreneur.

  • Ces classifications peuvent faire sourire... ou inquiéter : sont-elles la conséquence ou l'origine des carences de l'enseignement de la lecture dans l'Hexagone ?

  • Elles permettent aussi de cerner les causes de la dégradation de la maîtrise de la lecture par les écoliers français.

  • Le mémoire de master* Inférence lexicale et sens figuré, Une entrée didactique fait le point sur ce déclin et les remèdes possibles.



*Catherine Ruph, Inférence lexicale et sens figuré, Une entrée didactique. Mémoire de master 2, Recherche. Université Stendhal, Grenoble, 2011. Lire

 

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