Pour mémoire : « Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.» A qui doit-on ce propos désabusé ? |
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15-05-2013 |
avec
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Réponse : Jean-Paul Sartre
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Dans Les Mots (1964), la réflexion autobiographique à laquelle il se livre sur son enfance, Sartre écrit :
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« Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme : il s’y projette, s’y reconnaît ; seul, ce miroir critique lui offre son image. »
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Evoqué dans le mémoire de maîtrise* Une conquête existentielle et une autofiction perturbées : les effets d'un miroir brise dans le Livre brisé de Serge Doubrovsky.
*Jérôme Peras, Une conquête existentielle et une autofiction perturbées : les effets d'un miroir brise dans le Livre brisé de Serge Doubrovsky, Mémoire de maîtrise, Université François-Rabelais de Touraine - Maïtrise, 1998. Lire
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