Le New-York Times du 15/09/07 rappelle que Nokia avait lancé en 2003 un portable hybride téléphone-vidéo, notamment destiné aux jeux vidéo en ligne, baptisé N-Gage.
Echec, malgré un nouveau modèle en 2004, et retrait du marché en 2005.
Sans doute le produit venait-il trop tôt, comme avaient été introduits prématurément en leurs temps le Newton d’Apple, le Betamax de Sony ou le PC junior d’IBM.
Qu’advint-il à l’équipe de Nokia responsable de cet échec : porte, placard, Sibérie ? Vous n’y êtes pas.
On chargea l’équipe des loosers d’une mission d’analyse port mortem aux Etats-Unis, avec tous les moyens utiles.
Résultat : la troisième génération de N-Gage arrive sur le marché, avec une technologie permettant de savoir à quels jeux en ligne s’adonnent vos correspondants.
Les exemples de capitalisation des échecs sont assez rares pour mériter d’être signalés.