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ECHECS UTILES : La recherche économique et la Société Générale
29-01-2008
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  • Qui gagne et qui perd dans le yoyo des places financières et les explosions de bulles spéculatives ?
 
  • La question est plus complexe qu’il ne paraît et de nombreux économistes admettent qu’on ne sait pas.
 
  • Lors des précédentes crises, on avait pu penser que les institutions financières s’étaient sans doute, au total, enrichies au détriment des petits porteurs, et les pays occidentaux sur le dos des régions en voie de développement : raisonnement cependant imparfait de l’avis général.
 
  • La perte de la Société Générale apporte aujourd’hui des éléments de réflexion.
 
  • Ce que la banque française a perdu, d’autres l’ont gagné, nous dit-on.
 
  • En soulignant ce phénomène, on lève sans doute une partie du rideau.
 
  • Comme en thermodynamique, la question est de définir le périmètre auquel on se réfère, dans le temps et dans l’espace.
 
  • Quand on s’interroge sur les vainqueurs et les perdants, il faut préciser de qui l’on parle et à quel moment.
 
  • Or le problème est là : il est impossible de procéder à une telle photographie car l’espace et le temps des marchés sont en mouvement perpétuel.
 
  • D’une certaine façon, la décision de la Société Générale de déboucler ses positions a néanmoins figé les choses et l’on a pu, dans ce cliché instantané, apercevoir ce qui se passait.
 
  • Evénement rare, dont on devine qu’il aurait suffi d’une simple inversion des cours pour qu’on ne l’observe jamais.
 
  • A défaut d’apporter une réponse décisive à la question de savoir qui gagne et qui perd, l’affaire de la Générale aura au moins permis de mesurer la profondeur de la problématique.
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