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Histoire de lire : Si l'argent m'était conté...
28-03-2012
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Jean-Philippe Bidault, Si l'argent m'était conté...

                           
Deux personnages familiers de la littérature romanesque du dix-neuvième siècle et du début du vingtième ont disparu depuis la Libération : le rentier et le ruiné. Dans la société française contemporaine, il est désormais exceptionnel de vivre de ses rentes, comme il est devenu rare de se trouver ruiné par des placements malheureux.

La page est-elle définitivement tournée ? Le monde économique d'aujourd'hui a-t-il irréversiblement banni le principe de la rente et écarté les risques de ruine brutale ? La crise des subprimes puis celle de la dette sont venues récemment rappeler qu'une telle conviction est sans doute illusoire.

La crainte de voir ses économies soudainement disparaître s'est brusquement répandue. Elle persiste. Dans le même temps, la parole des experts a perdu en légitimité. Les épargnants ne savent plus à quel saint se vouer.

Les traités classiques d'économie éclairent peu lorsqu'il s'agit de décider si une banque est solide ou une compagnie d'assurance pérenne. Les articles de presse paraissent bien abstraits quand on doit choisir d'accorder sa confiance à une monnaie ou à un Etat. Comme souvent aux moments de rupture, c'est dans l'Histoire qu'on trouve les meilleurs enseignements.

Avec Si l'argent m'était conté..., Jean-Philippe Bidault met en scène treize moment inédits de l'histoire monétaire. Ce sont autant d'occasions de comprendre dans le détail comment se fait et se défait la valeur de l'argent.

Ce livre chemine du siècle de Périclès au nôtre pour s’achever en l’an 2024 devant la fenêtre ouverte d’une fiction. Il est construit comme une série de reportages sur de grands moments de l’aventure économique et monétaire de l’humanité.

L’auteur a voulu voir revivre les protagonistes, les replacer dans leur contexte historique, les observer agir et réagir, les entendre parler et discuter, recréer les enthousiasmes ou les craintes de leur époque.

Au gré des chapitres, on voit passer Périclès et Louis XIV, le Parthénon et Versailles, puis les deux Jean, Bodin et Malestroit, découvreurs des premières lois économiques, un Newton spéculateur et un John Law philosophe prenant le café, à Venise, avec Montesquieu. On aperçoit Charles Quint, à Bonifacio, bien avant Bonaparte.

Inattendues, apparaissent les figures de Gregor MacGregor, un mégalomane sympathique, et du cardinal Antonelli, dans les coffres du Vatican. On assiste à une réunion secrète dans l’île Jekyll d’où sortira la Fed, et à la rencontre à Paris, en 1928, de Poincaré et de Churchill. Puis viennent Keynes à Bretton Woods, les GIs à Berlin, Hayek et Myrdal, deux prix Nobel qui s’opposent, à Stockholm, en 1974.

Regardez défiler les personnages qui hantent ces pages. Leurs paroles et leurs actes ne résonnent-ils pas avec l’actualité ? Et ne nous éclairent-ils pas mieux que toutes les théories sur les vrais risques qui nous menacent ?




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