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02-05-2012
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3 mai 1912, revue de presse

 

                           
Grâce à Gallica, le service d'archives de la BNF, on peut effectuer en un instant une revue de presse à un siècle de distance. Que disait la presse nationale le 3 mai 1912 ?
 
Armand Fallières est alors président de la République, Raymond Poincaré président du Conseil des ministres.

Le Figaro, conservateur, se plaint de le l'indulgence des juges.  Le Temps, journal du monde des affaires, se félicite de l'absence, cette année 1912, de défilé du 1er mai, les travailleurs ayant compris, selon le quotidien, qu'ils ont plus à gagner en travaillant qu'en manifestant. Le Petit Journal, nationaliste, s'insurge contre le coût des élections municipales qui se préparent. L'Humanité, sous la plume de Jaurès, encourage la classe ouvrière à ne pas céder, par rejet de la classe politique, à la tentation de l'abstention. Le Petit Parisien, riche en faits divers, signale qu'un aviateur anglais a traversé la Manche. Trois ans après Blériot, c'est encore suffisamment rare pour qu'on en parle.

Des bruits de bottes, il est à peine question. On devine, dans les dépêches diplomatiques, que les préoccupations militaires ne sont pas absentes des chancelleries. Mais on ne trouve pas d'articles sur les risques de conflit dans la presse du 3 mai 1912.

Lequel de ces journaux nous éclaire le plus sur l'état d'esprit il y a un siècle ?

Sans doute Le Petit Parisien, avec ses faits divers. Lire les comptes-rendus des braquages de banques, des accidents de la circulation, des procès d'assises, des enfants trouvés, en dit beaucoup sur la vie des gens.

Peut-être les hommes de 2112 qui s'interrogeront sur notre façon d'être le 3 mai 2012 trouveront-ils plus dans les archives de Facebook, si elles sont toujours là, que dans les journaux télévisés !



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