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Talleyrand
30-11-2017
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Son chemin la faisant passer, en 1834, du côté de Valençay, George Sand décide d’aller voir à quoi ressemble la retraite de Talleyrand. En compagnie d’Alfred de Musset et de quelques amis, elle est reçue par la duchesse de Dino, nièce et compagne du ministre. Après sa visite, dans une lettre à un ami, elle revient sur Talleyrand avec des mots très durs : « Cette lèvre convexe et serrée comme celle d'un chat, unie à une lèvre large et tombante comme celle d'un satyre, mélange de dissimulation et de lasciveté ; ce pli dédaigneux sur le front; ce nez arrogant avec ce regard de reptile, tant de contrastes sur une physionomie humaine révèlent un homme né pour les grands vices et les petites actions. Jamais ce cœur n'a senti la chaleur d'une émotion généreuse, jamais une idée de loyauté n'a traversé cette tête. Cet homme est une exception dans la nature, une monstruosité si rare que le genre humain, tout en le méprisant, l'a contemplé avec une imbécile admiration. »

La duchesse le lui rendra : « A tout prendre, peu de grâces; le reste de sa compagnie d'un commun achevé », dira-t-elle de l’auteur.e d’Indiana.

 

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Jean-Jacques Salomon

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