Skip to content
Fin de siècle
29-11-2017
Facebook!  Partager sur Twitter

 

En 1669, on joue les prolégomènes de la querelle des Classiques et des Modernes, qui culminera vingt ans plus tard. Déjà, se pose la question du rôle des textes anciens et de la place des langues mortes dans la vie littéraire et culturelle française. Pour les Classiques, le latin et le grec sont l’alpha et l’oméga de l’orthographe. Y renoncer reviendrait à condamner le français au déclin. Pour les Modernes, le siècle de Louis XIV vaut bien celui d’Auguste. Il n’y rien d’illégitime à ce qu’il pose les bases d’une culture nationale sui generis. Les Modernes défendent la simplification de l’orthographe entreprise par les grammairiens. Les Classiques craignent le pire.

En 1677, les Modernes emportent une première victoire : il est décidé que les inscriptions figurant sur les monuments du règne de Louis XIV seront désormais en français et non en latin. La querelle se prolongera jusqu’à la mort du roi. Au siècle des Lumières, les Modernes consolident leur succès. Mais les Classiques ne s’estiment pas vaincus. Ils poursuivent leur combat. Jusqu’à nos jours.

 

jjsjpeg

 

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

 

 

 

 

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)

Le point de détail

Vers la statue de Vulpian

Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ]
Sans l'avoir jamais entendu

87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ]
On a cherché qui avait eu les torts

En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ]