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Diagonales : Signes extérieurs de richesse
12-02-2009
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Il paraît qu'aux mille questions que les grands groupes américains doivent déjà résoudre, vient de s'en rajouter une mille et unième : se débarrasser au vite des avions de la société. Pas si simple quand tout le monde est vendeur au même moment. Et pourtant indispensable. Il ne suffit pas de laisser les jets au hangar pour être politiquement correct. Avec les obligations déclaratives auxquelles sont soumises les entreprises cotées aux Etats-Unis, les appareils réapparaîtront en effet forcément un jour dans le rapport annuel et cela fera mauvais genre. Il faut donc bien s'en séparer.

Problème de riches ? Pas uniquement. Au-delà des avions, ce que l'opinion publique attend des groupes en difficulté, c'est qu'ils renoncent à leurs signes extérieurs de richesse. Et ce qui est vrai aujourd'hui pour les grandes entreprises le sera demain pour les autres. En période de crise, il va falloir montrer qu'on est low profile.  Chacun risque de devoir, à son échelle, se séparer du superflu. L'éthique pourrait en sortir renforcée. Quant à l'économie, ce n'est pas sûr. Seraient-elles contradictoires ?

 

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Jean-Jacques Salomon

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