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Diagonales : Quand perdre fait gagner
12-05-2011
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En analysant les résultats du championnat américain de basketball, des chercheurs ont constaté qu'une équipe légèrement devancée à la mi-temps a plus de chances de l'emporter que celle qui mène. Pour gagner, la position idéale serait d'être en retard d'un ou deux points à mi-parcours. La même observation a été faite pour le comportement individuel. Des concours de vitesse de frappe sur clavier opposant chaque fois deux volontaires ont été organisés, en deux épreuves successives. A l'issue de la première épreuve, on a communiqué aux participants des performances fictives. Ce sont les participants réputés faiblement en retard qui ont affiché les meilleures progressions au cours de la seconde épreuve.

Ainsi, être légèrement à la traîne augmenterait la probabilité de l'emporter. Ce constat peut être mis à profit sur le plan managérial. S'applique-t-il aussi à la vie politique ? D'aucuns aimeraient sans doute s'en convaincre.

 

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Jean-Jacques Salomon

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PS : Le thème du passage de l'échec au succès est d'une grande actualité dans les pays anglo-saxons. Le 10 mai, est paru Why Success Always Starts with Failure (Pourquoi le succès commence toujours par l'échec), de Tim Harford. C'est aussi le sujet central de l'atelier que nous organisons, avec l'institut Occurrence, le 15 juin à Paris. Programme et inscription, cliquer ici .

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