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Diagonales : Pourquoi l'on ne ferme pas les comptes bancaires
07-01-2015
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Les livres, les chaussures et les comptes bancaires ont quelque chose en commun : on les conserve. Dans bien des bibliothèques, l'espérance de vie d'un livre est de l'ordre du demi-siècle. Sans rivaliser avec les bouquins, les godasses peuvent prétendre à plusieurs dizaines d'années dans les placards. Et clôturer un compte bancaire demande tant d'efforts qu'on préfère souvent le laisser vivoter bien longtemps. 

Mais vient un jour où l'on décide de virer les quelques sous qui s'y sont accumulés. On se connecte par Internet. On entreprend de s'enregistrer pour effectuer un virement. Voilà que surgit des profondeurs de la base de données une fiche où l'on figure avec une adresse plus vieille que les enfants. On éprouve le même plaisir nostalgique qu'à retrouver le commentaire laissé dans un livre autrefois ou le confort oublié de chaussures de jeunesse. Et l'on ne ferme pas le compte.

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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