Skip to content
Diagonales : Pour le livre broché
01-07-2014
Facebook!  Partager sur Twitter

 

Outre son toucher inégalé, le livre broché, dont il fallait couper les pages, avait l'avantage d'en dire long. En le feuilletant, on savait d'emblée s'il avait été lu. Et l'on pouvait corriger le choix de ses cadeaux quand d'aventure on tombait, dans une bibliothèque amie, sur un livre à peine entamé que l'on avait offert.

Au regard de la théorie de l'information, les vieux bouquins apparaissent ainsi plus riches que les livres électroniques. Ils sont plus beaux aussi. Quant à leur espérance de vie, elle est sans commune mesure. Si c'étaient des hommes, les mères en rêveraient pour leurs filles !

 

jjsjpeg

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

 

 

 

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)

Le point de détail

Vers la statue de Vulpian

Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ]
Sans l'avoir jamais entendu

87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ]
On a cherché qui avait eu les torts

En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ]