Skip to content
Diagonales : Les étrennes et l'économiste
09-01-2016
Facebook!  Partager sur Twitter

 

Combien faut-il donner d'étrennes au gardien de son immeuble ? Plusieurs théories économiques s'affrontent. Pour les monétaristes, les charges trimestrielles constituent l'optimum d'allocation. Le salaire du gardien rémunère parfaitement son travail. Lui donner des étrennes risquerait de compromettre l'équilibre. Pour les néoclassiques, la valeur travail doit être rémunérée en fonction de son utilité marginale : le montant des étrennes doit être inversement proportionnel au niveau de mauvaise humeur qu'on est capable de supporter de la part de son gardien. Enfin les keynésiens estiment qu'un niveau minimum d'étrennes est indispensable au bon fonctionnement de l'immeuble, mais que celles-ci doivent être versées sous forme de cadeaux.

Comme chaque année au début du mois de janvier, la question est débattue sur les forums. Pour ce qui concernent les résidents, il ressort que les plus jeunes sont majoritairement monétaristes, les seniors volontiers keynésiens, les quadras et quinquas plutôt néoclassiques. On a aussi tendance à être néoclassique dans les beaux quartiers, monétariste en périphérie et keynésien dans les zones rurales. Pour les gardiens, c'est plus simple : à tout âge et en tout lieu, ils sont néoclassiques !

 

jjsjpeg

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

 

 

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)

Le point de détail

Vers la statue de Vulpian

Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ]
Sans l'avoir jamais entendu

87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ]
On a cherché qui avait eu les torts

En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ]