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Diagonales : Pas de fumée sans feu
07-06-2009
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Devant la stupéfaction de l'opinion publique, on veut faire passer l'affaire du "Hou, la menteuse" pour un excès de zèle. Rien ne dit pourtant que l'enquête n'est pas dans le vrai. Comme bien souvent, chacun y va en effet de son commentaire sur les dérives de la justice et l'aveuglement de la police, sans avoir pris la peine de remonter aux sources et d'observer les faits. Or ceux-ci sont têtus. Dans la chanson de Dorothée,  "Hou, la menteuse" est suivi de "Elle est amoureuse" ! C'est bien là que le bât blesse : si traiter une secrétaire d'Etat de menteuse relève des libertés publiques, laisser entendre que son comportement pourrait procéder de la passion compromet en revanche gravement l'équilibre institutionnel. De la part d'un officier de police judiciaire, il n'est pas anormal de chercher à savoir si l'internaute qui a laissé sur Dailymotion le commentaire "Hou, la menteuse" n'avait pas en réalité en tête la suite de la chanson. Une telle démarche paraît d'autant plus justifiée qu'à y regarder de plus près on constate que plusieurs autres titres de Dorothée constituent des menaces potentielles pour l'ordre public : Attention danger ! Qu'il est bête ! Un jour on se retrouvera !

Et quand on sait que Dorothée joue dans L'Amour en fuite de François Truffaut, celui-là même qui fit Les 400 coups, on se dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu !

 

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Jean-Jacques Salomon

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