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Diagonales : Le tropisme des prénoms
28-02-2011
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Aux Etats-Unis, on peut choisir plus librement qu'en France les prénoms de ses enfants. Certaines familles font preuve d'une grande créativité à cet égard. Des chercheurs américains se sont interrogés sur leur typologie. Il ressort de leurs travaux que la catégorie socioprofessionnelle, le niveau d'études et les opinions politiques, ne constituent pas des facteurs explicatifs probants. Ce qui détermine le choix de prénoms rares est le lieu d'habitation. Plus on se déplace vers le nord-ouest, plus la fréquence des prénoms originaux augmente. Tout se passe comme si le tempérament pionnier qui conduit à s'installer dans l'Oregon, l'Etat de Washington ou en Alaska, se reflétait dans le choix des prénoms.

La très conservatrice, mais aussi très iconoclaste, Sarah Palin, ancien gouverneur de l'Alaska et candidate à la vice-présidence des Etats-Unis, a ainsi appelé ses cinq enfants : Track, Willow, Trig, Bristol et Piper. Des prénoms qu'ils sont presque seuls à porter. Quand à l'actrice Susan Saint James, elle a donné à ses deux premiers enfants, nés alors qu'elle était mariée en Californie, les prénoms de Sunshine et Harmony. Mais remariée ensuite dans le Connecticut, elle fit un choix digne de la reine d'Angleterre pour les trois suivants : Charles, William, Edward. "La foi de beaucoup d'hommes est une affaire de géographie" Jean-Jacques Rousseau.

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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