Skip to content
Diagonales : De quoi le téléphone de salle de bain est-il le nom ?
21-10-2016
Facebook!  Partager sur Twitter

 

Avez-vous déjà utilisé le téléphone de la salle de bain lorsque, d'aventure, votre chemin vous mène dans un hôtel qui en est équipé ? On peut prendre les paris : la réponse est non, au point qu'on peut s'interroger sur les raisons de sa présence en face du lavabo. La réponse est simple. Pour prétendre à une cinquième étoile, les hôtels français doivent, outre un accueil VIP, proposer ce qu'on trouve dans le moindre motel américain : de l'espace, des lits king-size, des chaînes de télévision multilingues, sans oublier Internet, coffre-fort et mini-bar. Rien à redire. Reste une condition sine qua non : un téléphone dans la salle de bain. Pour l'hôtelier, l'investissement est dérisoire. Pour le client, l'intérêt inexistant.

Faible prix de revient, valeur d'usage nulle mais forte portée symbolique et valeur d'échange élevée : la science économique ne connaît qu'une catégorie d'objets qui réunissent ces quatre attributs, ce sont les produits de luxe. Nous voilà au parfum : le téléphone de salle de bain est un produit de luxe. Peut-être une piste pour les marieurs d'entreprises à la peine aujourd'hui : rapprocher Ericsson et LVMH ?

 

 

jjsjpeg

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

 

 

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)

Le point de détail

Vers la statue de Vulpian

Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ]
Sans l'avoir jamais entendu

87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ]
On a cherché qui avait eu les torts

En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ]