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Diagonales : Le langage des cravates
09-07-2009
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Le Centre culturel suisse de Paris expose juqu'au 19 juillet une installation de l'artiste américain Jeffrey Vallance (né en 1955), constituée d'une quarantaine de cravates, encadrées chaque fois aux côtés de deux lettres dactylographiées, datées de 1979. Cette année-là, Vallance a en effet envoyé une cravate aux 167 chefs d'Etat ou de gouvernement alors en fonction, en leur demandant de bien vouloir lui adresser l'une des leurs en retour, comme symbole du réchauffement des relations entre les peuples. 47 dirigeants ont répondu, les deux-tiers en joignant, comme demandé, une cravate personnelle. Ce sont les lettres de sollication et de réponse qui figurent dans les cadres avec la cravate correspondante. Les présidents ou premiers ministres des pays anglo-saxons ont dans l'ensemble décliné la proposition et retourné la cravate offerte, pour des raisons déontologiques. Les pays latins et le reste du monde se sont montrés plus réceptifs. Mais plus que la liste de ceux qui ont coopéré, c'est l'allure des cravates reçues par Jeffrey Vallance qui interpelle le visiteur : toutes sont bigarrées, dessinées, inspirées.

Il serait intéressant de réitérer l'expérience aujourd'hui. A en juger au G8, on risquerait de recevoir surtout des cravates unies ou à pois, couleurs pastel. Y aurait-t-il un langage des cravates ?

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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