Diagonales : Le droit aux pertes |
03-03-2009 | |||||
Avant la crise, il n'y avait qu'un métier où l'on pouvait perdre de l'argent sans passer pour un imbécile : éditeur. Pas éditeur de presse - se ruiner pour un canard, c'est crétin - mais éditeur de livres. On est indulgent avec les éditeurs. Leur trésorerie flanche : on les croit en avance sur leur temps. Ils déposent le bilan : on pense qu'ils ont voulu trop bien faire. Et quand, cent ans après, on retrouve leurs ouvrages chez quelque bouquiniste, on se dit qu'ils méritent peut-être, en effet, d'être traités à part.
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Jean-Jacques Salomon
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Vers la statue de Vulpian Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ] |
Sans l'avoir jamais entendu 87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ] |
On a cherché qui avait eu les torts En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ] |