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Diagonales : L'arme fatale 6
10-09-2009
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A la veille de ses discours aux élèves des écoles puis devant le Congrès des Etats-Unis, les plus hostiles de ses ennemis politiques ont qualifié Barack Obama, pêle-mêle, de nazi, d'Hitler, d'Antéchrist, de gorille et chimpanzé, de tueur d'enfants, de Mao, de Staline, de marxiste, socialiste ou encore de communiste. Le premier amendemenrt de la Constitution américaine autorise des excès de langage que le délit d'offense au chef de l'Etat ferait vite taire ici. Mais ce ne sont là que les hors d'oeuvre de l'injurologie. Le plat principal reste à servir.

Que reste-t-il pour monter d'un cran encore dans l'échelle des insultes ? Les adversaires du président américain gardent en réserve l'adjectif qui tue. La dernière fois qu'on l'a sorti, c'était pour abattre John Kerry aux présidentielles de 2002. Depuis, il n'a pas servi et notre diplomatie s'emploie à le faire oublier. Mais si d'aventure il devait ressurgir, l'hôte de la Maison Blanche pourrait ne pas s'en remettre. Ce mot fatal c'est : français. Heureusement, on n'en est pas encore là !

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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