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Diagonales : Jus de tomate
20-12-2014
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Il suffit de s'élever de 10 000 mètres pour s'en convaincre : on consomme beaucoup plus de jus de tomate dans les airs que sur terre. Les évaluations les plus sérieuses donnent au moins 20% de buveurs de jus de tomate dans les avions sur les vols nationaux. L'existence sur Facebook d'un groupe des buveurs de jus de tomates en avion confirme, s'il le fallait, l'importance de la question. On se perd cependant en conjecture quant à l'explication de ce phénomène. Les diététiciens soulignent que le jus de tomate est, en dehors de l'eau plate, la seule boisson fraîche non alcoolisée, non gazeuse, non sucrée, servie à bord. Pour les économistes, on aurait affaire à une question de confrontation de l'offre et de la demande : si on boit moins de jus de tomate au sol, ce serait tout simplement parce que les occasions manquent. Du côté des ethnologues, on  observe que le jus de tomate fonctionne comme signe de reconnaissance entre passagers : le jus de tomate serait la marque du frequent flyer.

Mais sans doute n'a-t-on jamais dépassé en pertinence sur le sujet l'analyse de Georges Perec dans son article Mise en évidence expérimentale d'une organisation tomatotopique chez la soprano (Cantatrix sopranica L.), publié dans le Journal International de Médecine en 1980.


Lire l'article de Georges Perec

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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