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Diagonales : Johnny Hallyday, ou le droit de la peau
11-05-2014
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Depuis une vingtaine d'années, le tatouage s'est banalisé dans nos sociétés. Au cours de la même période, le droit de la propriété intellectuelle n'a cessé de progresser. Le moment arrive où se pose la question du statut juridique du tattoo. L'auteur d'un tatouage est-il détenteur d'un droit moral sur son oeuvre ? Le tatoué est-il justifié à demander des droits de reproduction quand il est filmé ou photographié ? Hormis les questions d'hygiène, aucun texte spécifique ne régit en France le tatouage. Ce sont donc les juges qui font progressivement le droit.

Un arrêt de la Cour d’Appel de Paris du 3 juillet 1998 a ainsi reconnu le statut de création artistique à la tête d'aigle tatouée sur le bras de Johnny Hallyday, et condamné sa maison de disques à verser des redevances au dessinateur chaque fois que le tatouage apparaît sur une photo. L'Histoire oubliera peut-être l'idole des jeunes. Mais son nom restera gravé à jamais dans les recueils de jurisprudence.

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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