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Diagonales : Cravates
28-09-2008
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Avez-vous remarqué les cravates des candidats à l'élection présidentielle américaine lors de leur premier débat public ? Côté Obama, une étoffe rouge, étroite, sur chemise blanche et costume anthracite. Du classique, à la Kennedy, genre années 60, sans risque. Chez McCain en revanche, si le costume et la chemise sont dans les mêmes tons sages noir et blanc, la cravate fait preuve d'une audace qu'on est surpris de rencontrer dans le camp républicain ! George W. Bush nous a en effet habitués huit années durant aux cravates certes multicolores, mais toujours unies, et si parfaitement lisses qu'elles semblent chaque fois comme neuves. Et voilà que celui qui, dans son camp, aspire à lui succéder, s'autorise devant 60 millions d'Américains une cravate rayée ! Le message n'aura échappé à personne.

La cravate joue aussi son rôle dans la vie politique hexagonale. A l'occasion du début de la présidence française de l'Union Européenne, nos parlementaires français se sont vus offrir par l'exécutif une mallette signée Philippe Starck et contenant notamment une cravate grise. Cette délicate attention a provoqué une vive réaction des élues. Mais la vrai question était ailleurs : pourquoi gris ? Les mois qui passent pourraient apporter la réponse.

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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