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Diagonales : Casse-toi, pauvre c...
23-03-2009
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Le quotidien Le Parisien s'est livré à une analyse de la syntaxe du président de la République. Pas celle de ses discours, rédigés à la perfection par les meilleures plumes, mais plutôt celle de ses interventions spontanées. L'enquête, au demeurant superficielle, confirme ce que chacun savait : le protecteur de l'Académie prend des libertés avec la langue française. Choix délibéré pour être compris de tous ou ignorance crasse des règles de grammaire ? On pourrait disserter longuement sur le sujet. Le plus intéressant dans l'affaire est que la question soit abordée par Le Parisien, plutôt que par Le Figaro ou par Le Monde. Le message est clair : au-delà du Parisien, c'est sans doute l'opinion publique populaire qui s'étonne des facilités que s'autorise avec la syntaxe l'hôte de l'Elysée.

Sauf à être Victor Hugo, s'affranchir des usages de la langue, c'est en effet proclamer que seul le résultat compte. Il y aurait ainsi une certaine cohérence entre la rhétorique et la pratique politique du premier magistrat de France. Mais ce que nous dit Le Parisien, c'est que, en matière de vocabulaire comme sur le plan institutionnel, la fin ne justifie peut-être pas les moyens.

 

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Jean-Jacques Salomon

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