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Diagonales : Ashtonisation
28-08-2011
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Riche en crises, le mois d'août a aussi été fécond en néologismes. Pour décrire les hésitations de la politique étrangère européenne, plusieurs mots se sont mis en compétition pendant la période estivale : ashtonisation, hermanisation, lisbonisation (ou lisbonnisation). Trois façons de dire être absent. Le premier fait référence à Catherine Ashton, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité pour l'Union européenne, à qui certains reprochent son excès de discrétion dans les grands débats internationaux. Le deuxième vise Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, auquel sont adressées, mutatis mutandis, les mêmes critiques. Le dernier fait allusion à ce que ses promoteurs tiennent pour les insuffisances du traité de Lisbonne.

Sur Google, ashtonisation arrive en tête avec 2 600 occurrences, loin devant ses deux challengers. D'aucuns pronostiquent qu'à défaut de laisser sa marque à la diplomatie européenne, celle qui en a la charge va peut-être lui laisser son nom. A suivre.

 

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Jean-Jacques Salomon

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