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Diagonales : A l'ombre des jeunes femmes en fleurs
01-04-2016
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Un article de L'Obs explique que, par délicatesse, Marcel Proust n'offrait pas de fleurs à une femme mariée, mais en faisait porter à son mari. Le petit-fils de sa fleuriste, qui est toujours de ce monde, a vivement réagi. Au vu des archives de la boutique familiale en sa possession, il  assure que, s'il est vrai que l'auteur d'A la recherche du temps perdu faisait livrer à Monsieur Williams les fleurs qu'il destinait à sa voisine du dessus Mme Williams pour se faire pardonner la mauvaise humeur qu'il lui arrivait de manifester à son égard dans les courriers qu'il lui adressait pour se plaindre du bruit des travaux que celle-ci faisait parfois réaliser au troisième étage du 102 boulevard Haussmann, ou qu'il notait le nom d'Henri de Régnier sur le carton des bouquets dont il comblait Marie, née de Heredia, si donc il procédait bien ainsi avec celles-là, c'était à la marquise d’Eyragues, à Mme Helleu, à la vicomtesse d’Alton, et à Mme Ballot, la demi-sœur de Georges Feydeau, toutes femmes mariées, qu'il s'adressait directement lorsqu'il désirait les fleurir.

Les études proustiennes ne sont pas près de manquer de matière.

 


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Jean-Jacques Salomon

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