• Microsoft abandonne ses recours en justice contre l’Union Européenne et se plie aux exigences de Bruxelles en matière d’information de la communauté informatique sur les spécifications de Windows.

• Après plus de trois années de contentieux, la firme de Seattle estime « qu'il est important en ce moment de concentrer nos énergies pour respecter nos obligations légales et pour renforcer notre relation constructive avec la Commission européenne ».

• Microsoft va donc se plier à loi, mais parce que tel est son choix.

• Une question vient alors à l’esprit : Microsoft est-il un état souverain virtuel ?

• Le groupe de Bill Gates affiche en effet de nombreux attributs de la souveraineté : pouvoir réglementaire, police, justice, monnaie, impôts, services d’espionnage, et aujourd’hui diplomatie…

• Sa valeur ajoutée est supérieure au PIB de nombreux pays.

• Ses dirigeants traitent d’égal à égal avec les leaders internationaux.

• A défaut de divisions blindées, Microsoft dispose enfin des moyens de bloquer les systèmes d’information les plus élaborés.

• Et peut-être sa décision de cesser les hostilités avec l’Europe est-elle le signe de son adhésion à la « sagesse des nations ».

• Si ce n’est pas de la souveraineté, cela y ressemble.

 Guy Legrand est directeur de Datagerix, une SSII qui pratique à l’ancienne une informatique moderne. Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir