Carnet RH : « France ». Certaines fonctions professionnelles empêchent-elles l’exercice du droit de vote ?
31-07-2014
avec
Réponse : non
Le 21 octobre 1945, les Français votent pour la première
fois depuis le début de la guerre : ils sont appelés à désigner leurs
représentants à l’Assemblée constituante.
C’est également la première fois que les femmes – dont
Yvonne de Gaulle – votent.
Mais c’est aussi une première pour le général de Gaulle, qui ne s’est jamais rendu
dans une bureau de vote : sous la Troisième République,
les militaires ne disposaient en effet pas du droit de vote.
Aujourd’hui, si certaines situations professionnelles
entraînent l’inéligibilité dans la circonscription où elles sont exercées
(préfets, magistrats, officiers, etc.), aucune n’implique la perte du droit de
vote.
Seules les personnes privées de leurs droits civiques, par
suite d’une condamnation ou d’une mise sous tutelle, ne disposent pas du droit
de vote.
Au Royaume-Uni, la situation est voisine de celle qu’on
connaît dans l’Hexagone.
Mais les cas d’inéligibilité pour conflit d’intérêt y sont plus nombreux,
allant jusqu’à toucher les administrateurs de certaines sociétés bénéficiant de
marchés publics.
Et le droit de vote n’est pas universel outre-Manche : les prisonniers et la Reine n’en disposent
pas !