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• Réponse : vrai, mais en Pologne
  

• Dans les entreprises minières polonaises, les conventions collectives distinguent les travailleurs physiques et les travailleurs intellectuels.

• Les premiers bénéficient d’une prime de tir, non versée en revanche aux seconds.

• Le poste de boutefeu relève de la catégorie des travailleurs physiques.

• Mais qu’en est-il de celui de superviseur de boutefeux ?

• Le superviseur n’est pas un employé de bureau : il descend dans la mine.

• Est-il pour autant un travailleur physique ?

• En 2000, une entreprise minière polonaise avait exclu un superviseur de boutefeux du bénéfice de la prime de tir au motif qu’il exerçait une responsabilité de caractère intellectuel et non physique.

• Le salarié soutenait que le fait de descendre dans la mine conférait ipso facto à son poste un caractère physique, lui ouvrant droit à la prime de tir, nonobstant la dimension intellectuelle de sa fonction.

• En 2002, le Tribunal de district de Lubin a fait droit à sa demande.