Références (par oomark) n° 1569 Abonnez
vos amis et relations en cliquant ici
Rédigé mardi 30 juillet 2013 - 08:00 Best of & mélanges
|
Diagonales,
par
Jean-Jacques Salomon
La poule au pot Selon
une étude de chercheurs de l'université de l'Arkansas, chaque Américain
mange à peu près autant de boeuf et de porc qu'il y a un siècle. Il
consomme en revanche six...(suite)
|
Topo
: " Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme "
Valéry Giscard d'Estaing, entretiens télévisés, Arte, 2001 (d'après) :
- La journaliste : en quittant l'Elysée, vous changez matériellement de style de vie ?
- Giscard : oui, non, c'est vrai, mais pas vraiment, c'est toujours un peu pareil
- La journaliste : il y a tout de même des différences quand on n'est plus président ?
- Giscard : oui, c'est vrai, par exemple je vais à la banque
Les
anciens présidents de la République prennent rang, dans les cérémonies
officielles, après le président de l'Assemblée nationale mais devant les
membres du gouvernement autres que le premier ministre
Lee Krasner, interview par Barbara Rose, 1977 (d'après) :
- Rose : quand vous étiez plus jeune, vous étiez de gauche
- Krasner : oui, c'est vrai j'allais souvent manifester
- Rose : aujourd'hui, vous ne manifestez plus !
- Krasner
: si, je manifeste encore, par exemple je viens de manifester pour
qu'il y ait plus de femmes exposées au Musée d'art moderne !
Peintre américain, Lee Krasner (1908-1984) a été mariée à Jackson Pollock de 1945 à sa mort en 1956
" Rien n'est permanent, sauf le changement." Héraclite
La colle du jour : Inutile de faire semblant d’être sympathique : pourquoi ? Réponse
avec
Quand on aime, on ne compte pas : «
1,4 ». Une coupe simple de cheveux pour homme chez un coiffeur de
quartier revient aujourd’hui à environ 1,4 Smic horaire. Qu’en était-il
en 1925 ? Réponse
avec
Culture
COM : « Sao Paulo ». Pourquoi ce sticker collé sur le miroir des lavabos de ce magasin de la grande métropole brésilienne ? Réponse avec
Littérature & Entreprise : «
Il faut être bien riche pour dîner chez Hardy et il faut être hardi
pour souper chez Riche ». Ainsi disait-on dans les années 1830. Pourquoi
? Réponse
Les
mots pour le dire : « Chasseur ». Cette variété de commercial inspire le plus grand respect. Pourquoi ?
Réponse avec
Curiosités : « Pays francophones ». Quel est actuellement le pays francophone le plus peuplé ? Réponse
avec
|
|
Références + Lee Krasner
Née à Brooklyn, New York, en 1908, Lee Krasner étudie à la National Academy of Design.
De 1935 à 1943, elle travaille pour le WPA (Works Progress
Administration), la plus grande agence créée dans le cadre du New Deal
pour relancer l'économie américaine. Lee Krasner est affectée au
Federal Art Project (FAP), un programme national massif de commandes
publiques aux artistes. Elle y croisera notamment Willem de Kooning,
Mark Rothko, Jackson Pollock...
Son appartenance au FAP ne l'empêche pas de participer aux luttes sociales qui jalonnent l'histoire américaine des années 30.
Mais, en dépit du libéralisme de rigueur dans le monde des arts,
s'imposer en qualité de femme peintre est difficile. Hans Hofmann
(1880-1966), qui enseigne l'expressionnisme abstrait et apprécie les
capacités de Lee Krasner, lui dit un jour à propos de son travail :
"C'est si beau qu'on ne se doute pas que c'est d'une femme" !
La difficulté de Lee Krasner à être reconnue est renforcée par son
union avec Jackson Pollock, qu'elle épouse en 1945. Désormais, on voit
surtout en elle l'épouse du déjà célèbre peintre, oubliant l'influence
qu'elle a sur l'oeuvre de son mari et négligeant sa production
personnelle.
Pour se démarquer, elle décide de signer ses tableaux L.K. plutôt que de son nom complet;
Tragiquement, c'est après la mort de Pollock en 1956, des suites d'un
accident de voiture, que Lee Krasner accèdera à la notoriété. Et c'est
après sa propre disparition en 1984 qu'elle sera pleinement célébrée.
Prétendre qu'on est demeurée révoltée parce qu'on manifeste devant le
Musée d'art moderne (Moma), comme on se rend à un vernissage, peut
sembler snob. Dans le cas de Lee Krasner, il y a bien une continuité
entre les combats de sa jeunesse et la revendication d'une meilleure
représentation des femmes dans les musées d'art moderne.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
26
août 1970. Défilé à New York pour le 50ème anniversaire du XIXème
amendement de la Constitution des Etats-Unis, garantissant le droit de
vote aux femmes. Près d'un demi-siècle plus tard, le Women's Lib se
poursuit dans les universités américaines au travers des Gender
studies, ce mouvement de pensée qui soutient que les inégalités dont
sont victimes les femmes sont d'ordre idéologique.
|
|
|
Partager
sur twitter
|