Références (par oomark) n° 1572 Abonnez
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Rédigé vendredi 2 août 2013 - 08:00 Best of & mélanges
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Diagonales,
par
Jean-Jacques Salomon
Parabole Quand
tout ce qui allait bien cesse de fonctionner, quand le nombre de tâches
à réaliser est tel qu'aucune n'aboutit, quand la communication vacille
et la mémoire...(suite)
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Topo
: " Vérités et mensonges "
Baltimore, université Johns Hopkins, 18 octobre 1966 :
- Jacques Lacan, psychanalyste, et Jacques Derrida, philosophe, sont invités au même colloque
- Ils sont en désaccord intellectuel et c'est la première fois qu'ils se rencontrent
- Lacan : vous ne supportez pas que j'aie déjà dit ce que vous croyez que j'ai envie de dire
- Derrida : là n'est pas mon problème
Le logocentrisme est la tendance d'un discours à s'enfermer dans la propre logique
Paris, 2000:
- Dans son autobiographie j6m.com,
- Jean-Marie Messier raconte qu’en comité de direction
- il lui arrivait d’afficher des positions auxquelles il ne croyait pas,
- pour voir comment ses collaborateurs réagiraient
Le conformisme conduit à des biais cognitifs
" Faites comme moi mais ne m'imitez pas." Jacques Lacan
La colle du jour : Introverti ou extraverti : quel est le meilleur profil pour un commercial ? Réponse
avec
Quand on aime, on ne compte pas : «
300 ». C’est le nombre d’avions de chasse dont disposaient en 1914 les
forces aériennes britanniques. Mais combien la RAF en possède-t-elle
aujourd’hui ? Réponse
avec
Culture
COM : Fake veut dire faux. Mais en quoi consiste le fake marketing ? Réponse avec
Littérature & Entreprise : « Lautréamont, Jules Laforgue, Supervielle ». Ces trois poètes français ont une particularité commune inhabituelle. Laquelle ? Réponse
Les
mots pour le dire : « Murailles ». De Jéricho à
la Chine, internes ou intérieures, les murailles sont souvent convoquées
dans le langage métaphorique. Elles jouent aussi un grand rôle en
entreprise. Lequel ?
Réponse avec
Curiosités
: « Benjamin Guggenheim ». Sa fille Peggy est enterrée dans son
palais-musée de Venise. Benjamin Guggenheim (1865-1912) n'est dans aucun
cimetière. Pourquoi ? Réponse
avec
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Références + Johns Hopkins
L'université
américaine Johns Hopkins est en 18ème position dans le classement de
Shanghai et au treizième rang mondial dans celui du Times Higher Education Supplement.
Située à Baltimore dans le Maryland, c'est une université de taille
moyenne : elle accueille environ 5000 étudiants, soit quatre fois moins
que Harvard.
Mais elle est en pointe dans l'enseignement des relations
internationales et surtout dans le domaine médical : son école de santé
publique est considérée comme la seconde des Etats-Unis, derrière
Harvard.
La présence d'un "s" à la fin de Johns n'est pas une coquille, mais
bien conforme à l'orthographe du prénom de celui par qui l'université
est née.
Johns Hopkins (1795-1873) est en effet issu d'une famille Quaker où
l'on porte le prénom de Johns depuis 1700 en mémoire de Margaret Johns,
épouse de Gerard Hopkins, et arrière grand-mère du fondateur de
l'université.
C'est le deuxième de onze enfants. Ses parents possèdent une prospère
exploitation de tabac. En tant que cadet, la logique aurait voulu que
Johns rejoigne l'affaire familiale. Mais en 1807, alors qu'il est âgé
de 12 ans, les parents Hopkins décident de rendre leur liberté à leurs
esclaves. L'exploitation devient beaucoup moins rentable, et Johns se
voit contraint de travailler en dehors de l'exploitation de tabac une
fois parvenu à l'âge adulte.
Johns Hopkins se lance dans le commerce, où il réussit rapidement, au
risque, dit-on, de quelques arrangements avec la morale Quaker. Il
investit massivement dans la compagnie de chemin de fer B&0
(Baltimore & Ohio) et devient l'un des hommes les plus riches de
Baltimore.
Au cours de ses dernières années, il est fortement influencé par George
Peabody (1795-1869), un autre homme d'affaires américain, qui a financé
la création de nombreuses institutions éducatives et fait figure de
précurseur des grands philanthropes que seront par la suite John D.
Rockefeller et Andrew Carnegie.
Sans descendance, Hopkins décide donc d'affecter l'essentiel de sa
fortune à la création à Baltimore d'une université Quaker et d'une
école de médecine. Ses motivations profondes demeurent confuses. On
pense que le choix d'une université s'explique par le désir de
permettre à d'autres des études qu'il n'a lui-même pas poursuivies,
ainsi que par la volonté d'aider au développement de Baltimore.
Quant à l'école de médecine, ce serait parce qu'il restait marqué par
les épidémies, notamment de cholera, qui avaient affecté la ville.
Dans son testament, il attribue 7 des 8 millions de dollars de sa
fortune à l'université et sa faculté de médecine, et distribue un
million à sa famille et à ses amis.
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Marcelo Pasternac, Lacan o Derrida, Editions Epeele, Mexico, 2001. Traduit en français chez L'Harmattan en 2003 sous le titre Limites de la psychanalyse : Lacan ou Derrida.
Psychiatre et psychanalyste argentin, Marcelo Pasternac s'exile au
Mexique à partir de 1976, après le coup d'Etat du général Videla.
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