Quartier latin : « Lebrun ». Le dernier président de la IIIème République cesse de facto ses fonctions le 10 juillet 1940. Que devient-il alors ? |
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28-05-2017 |
- A la
Libération, Albert Lebrun (1871-1950) dira au général de Gaulle qu’il
regrettait d’avoir appelé Pétain à la présidence du Conseil le 16 juin 1940.
- Quoi qu’il
en soit, il lance ce jour-là le processus qui aboutira le 10 juillet au vote de
la loi dite « constitutionnelle », qui attribue les pleins
pouvoirs au maréchal.
- Lebrun ne
démissionne pas pour autant.
- Il se
retire alors dans sa famille à Vizille (Isère), refusant les possibilités
« d’exfiltration » vers l’Algérie.
- En 1943, il
est enlevé par la Gestapo et retenu pendant quelques mois dans un château au
Tyrol.
- Son état de
santé se dégradant, on l’autorise à revenir en France en octobre 1943.
- A la
Libération, il rend visite à De Gaulle, qui aura dans ses Mémoires à son égard
cette formule célèbre : « Au fond, comme chef de l'Etat, deux choses lui
avaient manqué : qu'il fût un chef : qu'il y eût un Etat. »
- Dans les
années qui suivent, Albert Lebrun donne des conférences.
- L’ancien
ingénieur des mines qu’il est s’intéresse aussi à la sidérurgie.
Des
obsèques solennelles à Notre-Dame de Paris sont organisées.
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