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Quartier latin : « Joseph Bara ». Oublié aujourd'hui, Joseph Bara était sous la Troisième République aussi connu que Roland ou Jeanne d'Arc. Pourquoi ?
14-10-2014
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palio

 

 

 

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  • Certains la regrettent, d'autres la critiquent : quoiqu'il en soit, l'Histoire qu'on enseignait dans les écoles de la Troisième République était faite d'épisodes valeureux et de héros.

  • Jusqu'aux années 70, on a continué d'évoquer Roland à Roncevaux et Jeanne d'Arc à Orléans.

  • Joseph Bara n'a pas "survécu", quant à lui, à la chute de la Troisième.

  • C'était pourtant une valeur sûre du Lavisse, le manuel d'histoire de l'école de Jules Ferry.

  • Né en 1779 à Fontainebleau, Joseph Bara n'a pas 14 ans lorsqu'il se porte  volontaire, à l'automne 1792, pour les armées de la République.

  • Il ne servira qu'une année : le 7 décembre 1793, il tombe devant les Chouans près de Cholet.

  • Sa mort courageuse est signalée à la Convention, en mal de martyrs.

  • On décide d'ériger Joseph Bara en héros.

  • Les artistes font son portrait, des opéras et pièces de théâtre lui sont consacrés.

  • Sa légende se construit : il serait mort abattu par les Vendéens pour avoir refusé de crier "Vive le Roi", préférant un glorieux mais fatal "Vive la République".

  • Bara rejoint dans la mythologie révolutionnaire Joseph Agricol Viala, un autre gamin mort aux armées quelques mois plus tôt.

  • Oubliés dès l'empire, la Troisième République les remettra à l'honneur.

  • Une résurrection qui leur vaudra des plaques de rue.

  • Avant leur nouvel oubli aujourd'hui.




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