Quartier latin : « Grand Paris ». Situés sur le territoire de la commune de Paris, deux cimetières ne relèvent néanmoins pas de la capitale. Un exemple de pragmatisme administratif. Pourquoi ? |
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02-03-2017 |
- Quand en
1860, à l’initiative du préfet Haussmann, la ville de Paris annexe en totalité
ou partiellement les communes limitrophes, on doit traiter un certain nombre de
cas particuliers.
- Les bois de
Vincennes et de Boulogne, répartis sur plusieurs municipalités, ne sont pas
rattachés à la capitale : ils ne le seront qu’en 1929.
- Les
fortifications demeurent zone non aedificandi et ne seront placées sous
l’administration parisienne qu’en 1919.
- Se pose
aussi la question des cimetières de Montrouge et de Gentilly, deux communes
amenées à céder à Paris une partie de leurs territoires.
- Pour ces
derniers cas, on retient une solution simple : les cimetières de Montrouge
et de Gentilly appartiendront à Paris au regard du cadastre, mais relèveront
administrativement de leurs tutelles municipales antérieures.
- Un exemple
de pragmatisme administratif à méditer à l’heure des débats sur le Grand Paris.
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