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Quand on aime, on ne compte pas : « Télé, ciné ». Pourquoi certains mots font-ils l’objet d’abréviation et pas d’autres ?
01-04-2016
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  • Le linguiste américain George Kingsley Zipf (1902-1950) s’est penché sur la fréquence des mots dans la littérature.
 
  • En compilant de grands textes classiques, notamment Ulysse de Joyce, il a montré que la fréquence du nième mot le plus fréquent (rang n) est n fois plus faible que celle du mot le plus fréquent (rang 1).
 
  • Exemple : si le mot le plus fréquent présente une occurrence de 1000, le dixième mot le plus fréquent apparaît 100 fois.
 
  • Cette loi, à laquelle a été donné le nom de Zipf, se révèle valable pour tous les textes et dans toutes les langues.
 
  • A l’écrit comme à l’oral.
 
  • Zipf a également montré que la fréquence d’un mot est inversement proportionnelle à sa longueur.
 
  • Les conjonctions, prépositions, articles… sont plus fréquents que les verbes et les noms.
 
  • Réciproquement, quand un mot savant long devient populaire et fréquent, on a tendance – pour qu’il tienne son rang – à l’abréger par apocope : auto, pour automobile, stylo pour stylographe, dactylo pour dactylographe, etc.

  • En va-t-il de même en politique ?

 

 
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