Skip to content
Quand on aime, on ne compte pas : « Recensement ». Depuis 2004, la méthode de recensement de la population française a changé. Pourquoi ?
18-12-2015
Facebook!  Partager sur Twitter
occurrence.jpg
  recz.jpg
 
  • C’est sous Louis XIV qu’on entreprend au XVIIème siècle les premières opérations de recensement de la population française, en faisant dénombrer le nombre de « feux », c'est-à-dire de foyers ou familles, et en affectant un nombre moyen de 5 membres par feu.
 
  • Le dispositif se maintient jusqu’à la Révolution, où les premiers recensements nationaux nominatifs sont effectués.
 
  • Le Consulat impose à partir de 1801 un recensement général complet et individuel de la population française, effectué tous les cinq ans par des agents recenseurs.
 
  • Le principe perdure jusqu’en 2004, mais la fréquence des recensements diminue progressivement, pour des raisons de coût, à partir de 1946 : on passe d’un recensement tous les cinq ans à un tous les neuf ans.
 
  • L’accélération de la mobilité géographique et sociale devient cependant telle que le recensement – devenu presque décennal – ne répond plus aux besoins des pouvoirs publics.
 
  • Aussi la France décide-t-elle de mettre en place à partir de 2004 une technique mixte de recensement par roulements et sondages.
 
  • Dans les communes de moins de 10 000 habitants, on procède chaque année à un recensement exhaustif de 20% des logements : au bout de cinq ans, la totalité des logements a été recensée.
 
  • Dans les communes de plus de 10 000 habitants, on recense par sondage 8% des logements chaque année.
 
  • L’INSEE, qui est chargé de centraliser les résultats, extrapole les données et peut ainsi fournir, chaque année et à moindre coût, une « photographie » de la population et de la société françaises plus proche de la réalité que celle que permettait le dispositif antérieur à 2004.
 
Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)