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Quand on aime, on ne compte pas : « Planeur de Gimli ». C’est le surnom d’ un Boeing 767 soudainement à court de fuel et contraint à un atterrissage forcé. Comment s’explique cette panne ?
25-09-2015
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« Planeur de Gimli ». C'est le surnom donné à un Boeing 767 d'Air Canada soudainement à court de carburant et contraint en 1983 à un atterrissage forcé. Mais comment s'explique cette panne sèche ?

 

  • Le 23 juillet 1983, un Boeing 767 d'Air Canada assurant la liaison Montréal-Edmonton se retrouve soudainement à court de carburant à 12 000 mètres d'altitude.
 
  • Grâce à leur sang-froid, les pilotes réussissent à faire planer l'appareil et à le poser sans dommages pour les passagers et avec des dégâts limités pour le matériel sur la base militaire désaffectée de Gimli, dans le Manitoba.
 
  • Comment un avion peut-il se trouver à court de carburant en plein vol ?
 
  • L'enquête a révélé qu'une confusion sur une conversion métrique est à l'origine de qui aurait pu se terminer en catastrophe.
 
  • Au départ du vol, à Montréal, le dispositif de calcul automatique de la quantité de fuel nécessaire en fonction du parcours à effectuer est défectueux.
 
  • Après un premier remplissage, les équipes techniques au sol effectuent une mesure manuelle du volume en réservoir dont le résultat, exprimé en litres, est transmis à l'équipage.
 
  • Celui-ci convertit alors manuellement ce résultat en livres, à raison de 1,8 par litre, et entre le produit de la conversion dans l'ordinateur de bord, qui indique que la quantité est suffisante pour rejoindre Edmonton.
 
  • Mais alors que les instruments de mesure de la flotte d'Air Canada sont habituellement libellés en livres, ceux du tout récent Boeing 767 le sont en kilogrammes.
 
  • Or, en kilogrammes, le taux de conversion aurait dû être de 0,8 par litre et le nombre entré dans l'ordinateur de bord deux fois plus faible : c'est ainsi qu'en cours de vol l'équipage eut soudainement la désagréable surprise de constater qu'il ne disposait que de la moitié du carburant sur lequel il pensait pouvoir compter.
 
  • Après l'heureuse conclusion de l'incident, une fois les processus de conversion métrique de la compagnie audités, le Boeing 767 d'Air Canada a repris du service pour plus de 25 ans.
 
  • Et une nouvelle expression a fait son entrée dans le vocabulaire canadien : to pull a Gimli glider, pour dire faire une erreur grossière et désastreuse.
 

 

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