Quand on aime, on ne compte pas : « Oiseaux ». Depuis 1990, la densité d’oiseaux communs a diminué de 25% en France. Mais de combien a-t-elle diminué au Royaume-Uni ?
La densité
des oiseaux dits communs, c’est-à-dire n’appartenant pas à des espèces rares,
est un bon indicateur de la biodiversité et de l’équilibre des écosystèmes.
Contrairement
aux autres espèces animales, les oiseaux peuvent en effet migrer rapidement si
l’environnement écologique et alimentaire se dégrade.
En France,
la densité d’oiseaux communs a diminué de 25% entre 1990 et 2000, avant de se
stabiliser aujourd’hui.
Au
Royaume-Uni, la baisse a été de 70% de 1990 à 2000, et s’est poursuivie,
quoique plus lentement, pendant la décennie suivante pour atteindre 75%.
Tous les
pays européens ne connaissent pas la même évolution.
L’Allemagne
affiche une évolution de même allure que celle de la France.
La Suède et la Finlande se comportent
comme le Royaume-Uni.
L’Italie,
l’Espagne et l’Irlande voient à l’inverse la densité d’oiseaux augmenter sur
leurs territoires.
Les causes
de départ des oiseaux sont multiples et complexes.
Elles ne
peuvent être valablement analysées que sur une longue période.
Mais la
dégradation de la densité des oiseaux communs est considérée par les
spécialistes comme un signal de détérioration tendancielle de l’environnement
écologique.