Lorsqu’on effectue une synthèse
additive de rouge, vert et de bleu, on obtient, selon les pondérations (x,y,z)
affectées à chacune de ces couleurs "primaires", un ensemble de couleurs
"secondaires".
L’œil humain n’est capable d’en
apercevoir qu’une partie, dont la représentation dans un espace à trois axes
(x,y,z) forme un volume convexe
patatoïde.
L’intersection de ce volume et d’un
plan donne une figure à l’allure typique de fer à cheval appelé gamut de l’œil
humain.
Le terme gamut vient de la notation
musicale médiévale, où la lettre gamma représentait la note la plus grave et ut
le son le plus aigu, de sorte que gamma-ut, devenu gamut, évoquait la totalité
des notes jouables.
Les périphériques informatiques,
écrans et imprimantes, ne peuvent reproduire qu’une partie du gamut humain.
On représente habituellement le
gamut d’un périphérique, c’est-à-dire l’ensemble des couleurs susceptibles
d’être affichées ou imprimées, sous forme d’une sous-partie du gamut de l’œil.
Exemple : la surface bordée de
noir est ici un gamut d’imprimante :