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Quand on aime, on ne compte pas : « Demi-mondaine ». Lancée sous Napoléon III, puis en vogue jusqu’à la Belle Epoque, l’expression n’est plus guère utilisée. Mais quelle en est l’origine ?
24-04-2016
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« Demi-mondaine ». Lancée sous Napoléon III, puis en vogue jusqu’à la Belle Epoque, l’expression n’est plus guère utilisée. Mais quelle en est l’origine ?

   

  • Balzac parle de courtisanes quand il évoque les grandes hétaïres de ses romans.
 
  • Après lui, chez Zola et chez Proust, on trouve l’expression demi-mondaine pour  désigner ces maîtresses ouvertement entretenues par de riches Parisiens.
 
  • C’est qu’entre la mort de l’auteur de Splendeurs et misères des courtisanes, en 1850, et la parution de La Curée en 1872, Alexandre Dumas fils a donné en 1855 une pièce de théâtre intitulée Le demi-monde.
 
  • Dumas y met en scène une baronne Suzanne d’Ange qui mène ses amours comme on gère un commerce.
 
  • Le demi-monde est la société dans laquelle évolue la baronne et qui emprunte à la fois aux mœurs de la meilleure société et à certains travers des bas-fonds.
 
  • A la suite de la pièce, la formule demi-mondaine occupera le champ lexical pendant un… demi-siècle !
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