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Quand on aime, on ne compte pas : Dans l’Athènes antique, le commerce du blé était administré par les agoranomes et les sitophylaques. Mieux valait être agoranome que sitophylaque. Pourquoi ?
14-10-2014
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  • Au siècle de Périclès, c’est surtout l’orge qu’on cultivait dans l’Attique.
 
  • Athènes importait les autres grains, notamment le blé, de Sicile, d’Egypte et d’Asie Mineure.
 
  • Et c’est chaque année avec inquiétude qu’on suivait au Pirée l’arrivée, après l’été, des réserves nécessaires à l’hiver.
 
  • Pour éviter la fraude et la spéculation, le marché était doublement contrôlé.
 
  • D’un côté par les agoranomes, une sorte de police chargée de vérifier la qualité du blé vendu.
 
  • De l’autre, par les sitophylaques – ou gardiens du blé – chargés d’acheter du blé, pour le stocker puis le revendre, afin de réguler les cours.
 
  • Au nombre de quinze, ces magistrats avaient par ailleurs mission de vérifier que les négociants respectaient les quotas de vente à ne pas dépasser.
 
  • Les abus étaient théoriquement punis de mort, mais la peine n’était appliquée qu’en période de disette pour calmer le peuple.
 
  • Il arrivait alors aussi que les sitophylaques soient eux-mêmes suspectés de complicité, condamnés et exécutés.
 
  • Les agoranomes échappaient, sauf cas particulier, à ce risque.
 
  • D’aucuns se demandent si la Grèce moderne ne gagnerait pas au retour des sitophylaques et agoranomes !
 
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