Jusqu’au début du XXe
siècle, les cyclones (et les ouragans) étaient désignés par le nom du saint
patron du jour de leur apparition.
Entre les deux guerres, la marine
américaine adopta une nomenclature comportant en préfixe l’année des cyclones
et en suffixe les lettres successives de l’alphabet, au fur et à mesure de leur
occurrence.
Officialisé dans l’Atlantique nord
en 1949, ce système fut abandonné dès 1953 au profit de l’habitude australienne
de retenir des prénoms féminins.
L’expérience montrait en effet que
ce type d’appellation limitait les risques de panique parmi les populations
concernées, ainsi que les erreurs de compréhension dans les transmissions radio.
Dans chacune des grandes zones
météorologiques de la Planète
(Atlantique, Pacifique, Océan Indien, etc.), un organisme météorologique régional
est chargé d’établir une liste alphabétique annuelle de prénoms, plusieurs
années à l’avance.
Pour chaque année, 21 prénoms sont
retenus, commençant par les lettres successives de l’alphabet, à l’exception de
q, u, x, y et z, pauvres en prénoms.
Jusqu’en 1979, ces prénoms étaient
exclusivement féminins.
Depuis, à la suite de protestation des mouvements féministes, ils alternent
avec des prénoms masculins.