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Quand on aime, on ne compte pas : « Banque de France ». En 1924 et 1925, la Banque de France a publié de faux bilans. Pourquoi ?
25-11-2016
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  • Pour limiter l’inflation fiduciaire, la loi a fixé à 41 milliards de francs le montant maximum autorisé des billets en circulation.
 
  • Lorsqu’on approche de ce chiffre à la fin de 1924, le Trésor ne peut plus faire appel aux avances de la Banque de France, c’est-à-dire à la « planche à billets ».
 
  • A la fin de 1924, on est à 40,6 milliards.
 
  • Le président du Conseil, Edouard Herriot, demande alors à la Banque de France de continuer à prêter à l’Etat tout en falsifiant ses bilans.
 
  • Comme le gouvernement ne parvient à rembourser, le gouverneur de la Banque (alors privée) décide de publier son vrai bilan, qui fait apparaître le dépassement de l’encours maximum autorisé d’avances.
 
  • Le gouvernement Herriot est mis en minorité le 10 avril.
 
  • Herriot se retire en dénonçant  le « mur de l’argent ».
 
  • Une loi de régularisation est votée qui porte à 45 milliards l’encours maximum.
 
  • La stabilité monétaire ne reviendra en France qu’en 1926 avec le retour de Poincaré.

 

 

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