Les mots pour le dire : « Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche. » La formule de Michel Audiard n’a pas pris une ride. Beaucoup l’utilisent en entreprise. Y est-elle à sa place ? |
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25-09-2008 |
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« Un
intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche. » La formule de
Michel Audiard n’a pas pris une ride. Beaucoup l’utilisent en
entreprise. Mais y est-elle à sa place ?
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C’est
dans le film-culte Un taxi pour Tobrouk que Maurice Biraud lance son
fameux : Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.
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Traduction : quand on est perdu dans le désert, mieux vaut marcher, même au hasard, que rester « planté » à réfléchir.
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La formule a ses adeptes en entreprise.
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Elle est commode pour stigmatiser ceux qui, à force de calcul, ne passent jamais à l’action.
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Mais
alors qu’on n’a rien à perdre en se mettant en mouvement dans le
désert, il est parfois urgent d’attendre dans l’entreprise.
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Car s’il est vrai qu’un con qui marche va plus loin qu’un intellectuel assis, l’effet joue dans les deux sens.
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Et mieux vaut alors un intellectuel assis qu’un con qui fonce dans le mur !
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