Les mots pour le dire : « Supplément d’âme ». Des générations d’élèves de Sciences Po ont abusé de l’expression. Pourtant, la formule de Bergson fait toujours recette. Pourquoi ? |
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25-11-2013 |
« Supplément d’âme ». Des générations d’élèves de Sciences Po ont abusé de l’expression. Pourtant, la formule de Bergson fait toujours recette, même dans les entreprises. Pourquoi ce succès ?
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Un demi-siècle plus tard, le supplément d’âme conserve toute son actualité dans l’espace public : pas une semaine sans qu’un homme politique ou un journaliste ne réclament un supplément d’âme pour l’Europe, ou plus encore pour l’euro.
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Désormais, on entend des PDG recommander un supplément d’âme à ceux de leurs managers qui ne tiennent pas assez compte de la sensibilité de leurs équipes, on aperçoit des directeurs de la communication exigeant un supplément d’âme des créatifs de leurs agences de publicité.
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Difficile de ne pas associer ce phénomène au foisonnement de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, qui d’annexe de la fonction publique, s’est érigé en deux générations en une quasi business school ouverte sur le monde de l’entreprise !
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